"L'univers entier semblait réuni dans ce temple; on aurait dit que ses parois s'ouvraient sur des profondeurs inouïes. Et je vivais là au milieu de cet univers animé de milliers d'yeux, peuplé de silhouettes débordant de vie et de possibilités d'expériences conscientes; j'y vivais dans l'étonnement contemplant et absorbant une infinie variété d'impressions sans même essayer de définir ou analyser leur signification. Je les acceptais comme le voyageur accepte les paysages d’un pays étranger."
Quand, sur la grande scène du monde, une deuxième scène apparait, elle ne se voit pas. Chacun reste dans le sien et chacun voit midi, ou minuit, à sa porte...
Ni l'enfant Lune, ni Pinocchio l'Autre, ne doutent un seul instant que les lueurs qu'ils perçoivent ne sont pas, et de très loin celles qu'ils croient... Ils sont bien loin de réaliser combien leurs mondes sont complexes et surtout: combien il faut de simplicité pour commencer, juste commencer, à les comprendre...
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