Lors de la publication de quelques extraits du cahier Noir, son septième cahier, on le salua quelque peu dans le petit cerce auquel il appartenait, sans que le fond du sujet traité ait été compris pour ce qu'il était, selon Don Carotte lui-même... Il n'en avait été retenu que certains passages qui pris isolément donnaient une idée faussement généreuse de ce qui de fait était soumis à la critique.
– Il ne partageait pas les idées de la société à laquelle il appartenait sur la générosité?
– Au contraire... Mais tout d'abord il réfutait la notion même d'appartenance, nous y reviendrons. Quant à la générosité, l'idée que l'on s'en fait est une chose et son application en est une autre...
– Cela je le comprends...
– Après cet épisode douloureux, très vite don carotte se mit à la recherche de ce qui pourrait faire bonne figure et garder l'esprit critique qui seul permet l'observation et la distinction entre le vrai et le faux... ou plus justement, selon Don Carotte entre ce qui peut être qualifié de vrai et ce qui peut être qualifié de faux. Tout étant affaire de circonstances, toujours selon Don Carotte. C'est de ces circonstances que nous allons parler.
– N'allez pas trop vite. Vous disiez qu'il avait été édité.
– C'est cela...
– Je reconnais votre attitude ... pleine de recul...
– C'est que ses écrits furent repris avec de telles amputations... qu'il ne les reconnaissait point... Ce serait donc au texte original qu'il nous faudra nous reporter pour suivre physiquement et intellectuellement le cheminement de sa pensée...
– Nous n'allons tout de même pas dresser le cadastre de toutes les contrées citées dans les écrits de Don Carotte en plus de rédiger et classer leurs annales?
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