"C'est la plupart du temps, la répétition monotone et préméditée des
mêmes mots, des mêmes pensées. L'odieux y coudoie l'ignoble, le
repoussant s'y allie à l'infect. Jamais on ne vit mordre et même mâcher
autant de seins dans si peu de pages ; jamais on n'assista à une
semblable revue de démons, de fœtus, de diables, de chloroses, de chats
et de vermine. Ce livre est un hôpital ouvert à toutes les démences de
l'esprit, à toutes les putridités du cœur ; encore si c'était pour les guérir, mais elles sont incurables."*
– Difficile, se dit Nounours, de faire la différence entre une répétition et une représentation. Sont elles toutes, comme des fleurs, des manifestations plus ou moins lointaines d'une certaine forme de préméditation..?
* Article sur "Les Fleurs du mal”, Le Figaro, 5 juillet 1857
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