Trois-cent neuvième rapport de Don Carotte
La réappropriation ou l'art du malentendu
« Tu m'as mal compris, j’ai pas dit les choses dans ce sens-là… » m'écriviez-vous, Cher Cap'tain...
Le malentendu est une méthode à laquelle s'ajoute celle, simpliste mais très au point, et surtout très efficace du contre-complot. Tout le monde sait aujourd'hui ce qu'est un complot et connait son utilisation abusive dans les conversations et débats se déroulants sur ou dans l'internet. Le contre-complot tire sa source et son énergie dans cette connaissance de l'abus. Et surtout dans l’acquiescement général et raisonnable de la présence de l'abus. À partir de là, de l'abus constaté, il va suffire de mettre en place un piège. Le plus simple qui soit. Dire, présenter un bouquet de propositions intéressantes. Dans cet ensemble, on va glisser un nombre suffisant d'erreurs énervantes. C'est là que qu'est le piège... que sont les pièges...
Au moindre mouvement d’humeur, dûment constaté. il sera exigé beaucoup de précision et de rigueur pour que soit acceptée ne serait-ce qu'une simple entrée en matière, concernant la réfutation du premier élément faux. Ce qui, après de longs efforts, sera fait avec le sourire... puisque ce n'est qu'un hors d’œuvre... la suite attend bien sagement. Chaque erreur volontaire doit être expliquée vaillamment. Ce n'est pas toujours facile et voila que pointe à l'horizon l'erreur de réfutation sur laquelle va s'écrouler l'ensemble des réfutations. Une seule faille et tout est par terre:
Vous avez tort. Un point c'est tout.
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