mardi 21 novembre 2017

Les grandes lignes



Platon, l'Ancien, grandit seul. Mais ce qui réfléchit en lui ne lui laisse guère de répit. Seul sur son île, il est à l'affut. Le langage qu'il a acquis dès son plus jeune âge ne le quitte guère. Les grande lignes sont posées. Qui saurait dire ce qu'elles tentent de piéger.

– On peut se battre contre l’abomination, les écrivains, beaucoup d'écrivains le font très bien, mais pour quel résultat?

 Lentement, le peu de mots qu'il a appris, beaucoup par plaisir, un de force, diminue.

– Aujourd'hui, au risque de vous frustrer quelque peu, je commence à aimer ces trous dans lesquels disparaissent des pans entiers d'une mémoire qui ne me concerne plus...


Aucun commentaire: