dimanche 26 novembre 2017

C'est exactement ce que...



Il était une fois un éléphant et un coq...

Un beau matin, le coq amène un fer chez le forgeron et lui demande de lui faire une houe. Le lendemain, l’éléphant vient aussi chez le forgeron pour avoir sa daba, une sorte d'herminette. En arrivant, il trouve le forgeron en train de travailler sur le fer du coq. Il demande au forgeron : 
– Qui t’a donné ce travail ?
 Le forgeron répond :
– C’est le coq.
Alors l’éléphant lui crie : 
– Enlève ce fer-là ! Prends mon travail tout de suite !
Le forgeron a peur ; il enlève le fer du coq et il prend celui de l’éléphant.

Le lendemain matin, juste après le chant de l'aurore, le coq arrive. Il demande au forgeron :
–As-tu fini de fabriquer mon outil ?
Le forgeron lui répond :
– J’étais en train de travailler sur ton fer. Mais l’éléphant m’a dit de l’enlever et de prendre son fer. Alors j’ai enlevé ton fer. Il est là.
Le coq répond :
– Si c’est comme ça, enlève le fer de l’éléphant. S’il vient, tu lui dis que c’est moi qui te l'ai commandé !
Alors le forgeron enlève le fer de l’éléphant devant le coq et il se remet à travailler le fer du coq.

Le lendemain matin, l’éléphant arrive. Il demande au forgeron: 
– As-tu fini ma daba-là ?
Le forgeron lui répond :
– Non ! Le coq est arrivé et il a dit qu’il était le premier. Il m’a dit d’enlever ton fer, de le poser pour prendre son fer à lui.
Alors, l’éléphant se fâche…Il dit au forgeron :
– Enlève le fer du coq et travaille pour moi tout de suite ! Si le coq revient, je vais lui montrer qui je suis.
L’éléphant sort, il va à côté et il fait un tas de « caca »et dit au forgeron:
– Si le coq vient, tu lui dis que c’est moi, l’éléphant, qui ai fait ça. Voici quelle est ma force!   
(à suivre) 




– Et pourtant c'est presque ce que je vous ai entendu dire en de nombreuses occasions. – Vous avez raison: tout est dans le presque que vous avez utilisé. Si petite soit-elle, cette différence change tout, ou plus justement peut tout changer... Pour revenir à cette constitution, son but était simplement de réunir un petit groupe qui utiliserait l’idée de “conflit créatif”. – Je croyais que le but était plutôt la paix, la concorde universelle... – Comme vous y allez: "universelle"! 
Voilà qui est bien ambitieux! 

 – Et quelle est donc cette si petite différence qui fait que la compréhension en serait faussée si l'on en tient pas comptes?
– Elle est dans le fait que l'autre, en ce qu'il est et ce qu'il manifeste, pourrait représenter ce que nous sommes capable d'être et non ce que que nous sommes.
– Je comprend, il est ce que nous nous sommes capable d'être...
– C'est exactement ce que me disait mon maître.


 

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