samedi 4 novembre 2017

Regards


Quand le canard marche sur l’eau, son instable démarche  trouve enfin un équilibre… à la surface du miroir, là où la vérité, la vénération, l’aveuglement ou la clémence, comme le ciel et la terre se rencontrent, et, loin de peser le même poids, peinent à former des couples éphémères, bien loin d'être très… équilibrés, se mélangent, se confondent, se perdent et se retrouvent aux gré des esprits et loin des regards.


Nounours s'adresse à lui-même, mais il sait fort bien qu'il risque d'être entendu ou malentendu:

– Si la vérité est plurielle... elle est... 

Le problème de la vérité plurielle n'est pas vraiment nouveau...

– Si, se demande Nounours, l'on parle de "la" vérité... alors elle n'est pas plurielle, sinon il faudrait parler de vérités au pluriel... Soit. Mais alors, si l'on parle de vérités, alors il faut admettre que ce pluriel vient du fait qu'il existe une vérité qui n'est pas ce que l'on nomme "des vérités"...

Devant l'immensité du problème, Nounours se sent fort démuni... mais aussi, il faut bien le dire...

– Je m'en fous... Peu m'importe ces vérités, une seule chose est importante: le véritable.

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