vendredi 8 décembre 2017

Un miroir qui a "cour"





Il serait vain de dire que Pinocchio, qui ne sait plus qui il est, essaie de sortir de ses propres carcans.

– Rejoindre le terrain, la terre ferme, si vous préférez, si toutefois cela existait, serait une bonne chose. Pourtant, s'éloigner de la réalité n'est point chose facile tant les possibles sont nombreux.

Il ne sait à quoi se raccrocher et recherche avec un intérêt grandissant tous ces fils qui autrefois par lesquels il était animé, mais qui, dans le même temps le rendait prisonnier. Ils le raccrochaient aussi à une histoire, qui certes n'était pas la sienne, mais qui avait le mérite d'exister.


– Si, de toutes ces lignes écrites dans l'immédiat, le doute ou un je ne sais quoi de très léger, je l'espère vraiment, devait commencer à vous caresser la plante des pieds: tout ne peut avoir ni queue ni tête... je ne pourrai que le reconnaître... C'est pourquoi, je marche et je cours au travers de tout ce qui ne m'apaise. Pas de décors et sans le savoir, c'est là le miroir qui a cour.


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