Nounours, à la lumière de ce qu'il sait, lit, cela fut déjà dit, au dos des images qu'il a trouvé dans la poche intérieure de Pinocchio:
"Être de tous les combats... léger soubresaut, fantasme bon teint, l'enfant vieilli, au dernier niveau, se souvient. Le cabaret destructeur souffle, scène après scènes, pour lui plus que pour tout autre, la fabuleuse histoire de la fuite du temps."
Il ne comprend pas tout mais se demande si ce qui l'envahit, de forts sentiments contradictoires, tantôt chauds et enveloppants, tantôt froids et angoissants, lui viennent des images ou de lui-même...
Il en était à ce questionnement lorsque, sur ses épaules, il sentit une sorte de mouvement avec lequel, depuis un moment déjà, il était entré en résonance... Assurément il n'était pas seul à l'écart du monde étrange duquel il n'était guère séparé que par ce rideau. Il eut pu être curieux et se mettre à écouter, mais curieusement il ne le fit point. Il était entré dans un monde silencieux qui lui convenait à merveille. La question de savoir quel Pinocchio était là, perché sur ses épaules ne l'intéressait même pas. Ensemble ils regardaient quelque chose qu'ils avaient en commun et qui, littéralement, signifiait, donnait à voir des histoires parfaitement différentes, selon le point de vue de chacun.
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