Don Penúl toujours poursuivi, a repris son nom d'Auguste. Il est à la recherche d'une nouvelle maison qui ne présente que peu de risque d'être repérée. Non seulement il est recherché par les hommes de Justin mais aussi par la police locale qui a appris qu'il était en quelque sorte le colocataire du jeune homme disparu dont les habits ont été retrouvé sur le cadavre en plastic retrouvé sur les lieux d'un crime qui n'en n'est pas un... Selon les dires de l'inspecteur chargé de l'enquête, sa disparition, en ces circonstances contient quand même une certaine dose de suspicion... Certes le cadavre n'en était pas un, mais du sang a été retrouvé sur les lieux... ainsi que des crottes de perroquet...
Don Penúl s'arrête devant une maison presqu'en ruine
– Il se peut que cette maison vide aux
regards borgnes puisse faire l'affaire... Je ne crois pas qu'il y ait
ici de cameras valides et il se pourrait que je puisse y entendre
quelques échos flottants entre les murs et les reflets élimés de ce qui
fut un rêve, autrefois.
Cher Justin
Voyez-vous, j'en suis revenu à une formule plus simple bien que, elle aussi, ne soit pas entièrement dénuée de second sens. Je vous l'avoue humblement. Si j'ose dire, puisque ce mot est, pour ce qui est de mon côté, tout aussi chargé de simulacre et d'imposture. Mais enfin puisque c'est l'usage... Comment se porte Auguste mon perroquet? Vous ne voulez plus rien me dire... Il faut que je vienne constater de visu... Il lui arrive souvent de délirer. Encore et toujours dites-vous? Vous aimeriez me faire comprendre quelque-chose? Par exemple... Tel maître, tel élève... Tout cela vous laisse songeur? Oui, je comprends. Il va falloir que j'y réfléchisse...
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