jeudi 3 décembre 2015

Épisode (118) Comédie macaronique*

Épisode 118

Petite littérature macaronique (2) *
Où l'on peut observer le foisonnent infini des caractères, comédies de circonstances, humour rude, voir limite rugueux et même pas poli, dégringolades, rigolades, rut rigolard, noms d'oiseaux, philosophes et professeurs en leurs grades et qualités, gueux et passants sans qualités et autres supercheries...

 
– Approchez, cher Justin,
il ne faudrait pas que l'on nous entende...
Surtout ne le répétez pas, mais il semblerait
 que notre histoire, en quelque sorte,
prenne un tour dramatique.
– Ne le répétez point non plus, mais,
de mon côté aussi, il m'a semblé déceler
un "petit quelque chose"
dans la voix de mon maître plus que dans les paroles
qu'il m'incombe de répéter avec fidélité.
Le moindre secret que le cœur recèle et
que révèle la moindre intonation,
prend forme dans ce petit quelque chose
qui m'inquiète... et que je ne comprend pas...
... ou pour être plus honnête
je ne suis pas censé m'en rendre compte...
Que dois-je faire?
Me taire?

* Attention

Il est nécessaire, lorsqu'on se réfère à la littérature macaronique qui se développe dans les milieux humanistes, de réduire cette signification extensive et de bien préciser la valeur que l'on donne à ce mot, dont l'emploi est souvent vague et même fautif.  Il est nécessaire, tout autant si ce n'est plus encore, de se méfier de certaines contrefaçons qui mêlent sans vergogne intelligence dépravée, pensées vertueuses, conformisme béat, sourires mielleux, vergogne, imagination débridée, surabondance verbale, croyance "humanicomystique". Celles-ci ne méritant, tout au plus, que le titre peu enviable de "fatrasie". Terme qui, à son tour ne devrait pas être confondu avec celui, improbable voisin fraternel, qui serait la "fratrasie"...

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