vendredi 4 décembre 2015

Épisode (120) Un disc-jockey sous la voute étoilée

Épisode 120
Lien pour la suite (121) Le mystère de la chambre bleue 
Petite littérature presque macaronique (4)

Merci à certains enseignants présents et passés dont la rigueur, l'incompétence,
l'incompréhension et les châtiments ont suscités,
par bienfait collatéral, une énergie suffisante pour rester en vie,
nourrir chaque page de ce travail, et rêver de leur possible guérison.
Après tout, malgré eux et quelques fois à leurs dépens,
ils m'ont ouverts des chemins qu'ils ne connaissaient pas et qui m'ont, eux,
enseigné à lire comme à rire...

ad vitam æternam...

 

"La nature se fiche de l’individu et veut absolument préserver l’espèce, cependant, quand on arrive à l’homme, elle peut faire apparaître la noblesse de l’individu et tout le respect de la personne. Nous sommes aujourd'hui merveilleusement libres, mais nous sommes aussi très vulnérables. Il a fallu toute l'évolution de l’univers, de la vie et de l'homme pour acquérir cette liberté fragile qui nous donne aujourd'hui notre dignité et notre responsabilité. Mais une question se pose concernant l’évolution de l’Homme: ou est-ce qu’elle va ?"



– Qu'en est-il de cette peur dont vous me parliez hier?
– J'ai bien peur qu'elle revienne...
– Regardez plutôt toutes ces étoiles qui nous entourent...
Il nous  semble qu'elles reviennent chaque soir, mais de fait elles sont toujours là...
– Et c'est censé me réconforter?

Cher Joachim
Il y a quelques jours, pour un salaire de misère, eh oui cher Joachim, il faut bien que je gagne ma vie... L'errance où je suis par vos soins, si j'ose dire... fait que je dois me réfugier dans une sorte de clandestinité. Comment dites-vous? Ah oui, vous préférez le terme de discrétion... Oui, on peut dire ainsi. Toujours est-il que je travaillais dans un club un peu fermé. Dur travail, sans aucune pause depuis midi jusqu'à minuit. Climatisation désastreuse... De quoi tomber... et je ne vous parle pas de la transpiration. J’y exerçais la fonction de disc-jockey dans un club privé. Oh, n'allez pas imaginer quelque folie. C'est un endroit très select. Je veux dire que l'on contrôle avec zèle quiconque veut y entrer. Comment s'appelle cet endroit? Je vous vois venir avec vos gros souliers Joachim. Ne me croyez pas si stupide, vous me faites offense. Je sais fort bien que le moindre indice vous rapprocherait de moi... ou plutôt l'inverse... Par chance les chiens n'y sont pas admis... Comment j'y suis entré? Mais c'est que, cher Joachim, nécessité faisant loi, dans la rue on peut aussi se faire des relations! Cela vous surprend. À chacun son aristocratie. Comment? Un noyé. Je ne vous comprend pas bien... Vous dites que j'aurais éliminé quelqu'un... et que vous auriez retrouvé son cadavre sur une petite île. Vous pensez sérieusement que ce pourrait être moi... Comment? Vous avez retrouvé des gants portant des initiales que vous connaissez bien puisque c'est vous même qui les avez dessinés et fait confectionner par un artisan de vos amis... Je comprend votre étonnement, mais laissez-moi vous raconter...







 

 

 

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