jeudi 10 août 2017

L'enfant, le jeu et l'échec

"Une menace est plus forte que son exécution" 

Aaron Nimzovitch  


 "Quand pour le petit d’homme arrive le choc de la naissance, quand le petit tout nu sort du berceau de la matrice, il a besoin d’être réchauffé, vêtu pour affronter sa « mise au monde » dans la « bien traitance » selon, l’expression que l’on adopte aujourd’hui."*

Sur l'Abysse, on est en plein imbroglio. Il n'est point de jour où retentit l'annonce d'un homme à la mer. Vraie ou fausse, difficile de s’y retrouver parmi les souvenirs, tous sujets à caution. Au gré de la parole donnée, Platon peine à suivre les courants, d'autant plus que la mer elle-même ne se prive pas de secouer l'équipage.
– Si les perspectives se modifient ce n'est pas sans intérêts.





Le Cap'tain aime le jeu et par dessus tout les échecs. Souvent sur le pont, bien après minuit il y songe.

– Le jeu n'est-il pas l'essence même de notre vie? Quel que soit le bord auquel on appartient, le naufrage n'est-il point le même pour tous?
– Le naufrage, oui, mais certainement pas ses conséquences et surtout pas ce qui suivra...


*  Madeleine Natanson , L’illusion : aliénation ou chemin vers l’espérance ?


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