vendredi 25 août 2017

Un fossé entre l'ancien et le nouveau

"Si nous consacrons régulièrement un moment à notre vie intérieure, nos bonheurs et nos souffrances, nos joies et nos colères, nous en diront beaucoup sur nous-mêmes, et sur la manière dont nous menons nos vies. "*


Platon l'Ancien, qui aujourd'hui porte bien son nom, écrit et pense tout à la fois.


– Se pourrait-il qu'écrire soit quelquefois une autre manière de penser... Certes, d'un côté, obéir aux règles de l'orthographe et de la grammaire n'est pas le meilleur moyen de libérer sa pensée, mais d'un autre côté cette manière de contraindre permet aussi de s'en libérer. Il y a là une sorte de paradoxe et même de contradiction qui me plait. Il faudrait que je creuse une de ces jours prochains



– Se pourrait-il que les idées confuses qui se bousculent certains jours soient de nature à m'empêcher de passer outre ces règles que j'imagine être  la source de cette confusion? Ce qui me semblait si petit il y a peu de temps me fait l'impression d'un seul coup d'être face à un géant que l'on eut dit taillé tout exprès pour que se comble irrémédiablement tout passage entre l'ancien et le nouveau... 


 – Que puis-je faire pour répondre à cela sans tomber dans un découragement où plus une seule parcelle d'esprit ne s'y fit voir ou entendre? Quel serait le moyen le plus sûr de ne pas y répondre par le désœuvrement? D'où viendrait cette "puissance" qui serait la source de l'action "pour peser sur le réel, pour modifier ce qui nous entoure ou parfois ce qui est en nous"*?


Ne rien pouvoir faire est l'inverse de ce que nous sommes: une nature vivante...



*  Christophe André




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