lundi 29 janvier 2018

Automates


" Nous sommes automates dans les trois quarts de nos actions."

Gottfried Wilhelm Leibnitz





Le spectacle, qui est de tous temps et en tous lieux, rappela à notre artiste le temps où il travaillait à son œuvre.
– Aussi loin que je m’en souvienne je ne me souviens pas de quelqu’un doutant de comprendre ce qu’était cette présence que l’on appelle soleil. Aujourd’hui, tout le monde sait, parce qu'il l'a appris, que l'astre qui le réchauffe est immobile par rapport à la terre et que cette dernière lui tourne autour, mais chacun dira le plus naturellement du monde que le soleil se couche… ou se lève ou parlera de la course du soleil… De rudes fissures lézardent notre raison et nous sommes devenu les maitre de l’illusion. À la fois voyant te visible, nous savons faire comme si c’était un jeu, un jeu poétique, la présence de la métaphore aussi souvent répétée annule la distance, celle qui est nécessaire, même invisible, au bon fonctionnement de cette métaphore. Il faut, pour que cela fonctionne que les deux parties soient en présence, même si le y a un déséquilibre. Mais dès le moment où l’une des deux parties n’est plus là, qu’elle est partie, cela ne fonctionne plus. L’habitude devient la règle et le soleil peut se déplacer dans le ciel sans que personne n’y trouve rien à redire… pendant que Pinocchio rêve qu'il retourne loin de la multitude...





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