« En mathématiques, on baptise «X» ce qu'on ne connaît pas. D'où vient cette habitude qui a même envahi la justice avec les plaintes contre X et à quoi sert-elle?
Ce «X» a une longue histoire. L'idée de nommer l'inconnu vient de Diophante, un mathématicien grec du IIIe siècle qui l'a appelé arithmos (le nombre). La tradition de Diophante passa aux mathématiciens arabes du Moyen Âge, qui changèrent le mot utilisé. Au IXe siècle, Al-Khawarizmi nommait l'inconnu shay, ce qui signifie «la chose». Les Andalous, alors sous influence arabe, écrivaient ce mot en caractères latins xay. Au XVIIe siècle, René Descartes simplifia ce terme en ne gardant que son initiale x.»
Hervé Lehning
Quatre-cents-douzième rapport de Don Carotte
Extrait du Grand Cahier Bleu
Le brûlant de la glace, les mâchoires du gothiques, les étapes qui se brûlent, tout cela n'est pas pour lui. Il serait injuste d'omettre le fait suivant. Pour se faire une idée exacte...Un extrême assiduité à laquelle personne n'eut pu s'astreindre sans s'épuiser, telle était la clé... Une figure rêveuse, tel est le piège de l'esprit.Rien n'est plus faux que cela. Un changement notable s'était fait dans la vie de l'enfant Lune. Dire qu'il le savait eut été peu dire et beaucoup imaginer...
Quoique la légèreté et la vivacité s'associent facilement, la dépouille encore tremblante qu'il avait prise en main cachait ses propres tremblements. En général c'est triste à dire mais... l'audace ne paye rien en retour. À rebours, si quiconque s'avisait de l'approcher, il envoyait en retour quelques formules polies qui masquaient avec perfection le vide abyssal de son présent. On sait l'étrange réaction qui est celle de sa nature. L'intelligence et la raison, si grandes fussent-elles ne peuvent dissimuler le manque d'inspiration. Un relatif déséquilibre, maître mot de toute recherche, ne force l'admiration qu'une fois la stabilité retrouvée...
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