« Les choses sont l'unique sens occulte des choses.»
Fernando Pessoa, Le gardeur de troupeau, XXXIX
C'est
alors que les planètes se désorientent, que le Colonel, sans qu'il
puisse l'expliquer, sent en lui monter un sentiment de peur et souvent
de panique.
L'âne, d’une voix lente parle du Souriant, pesant chaque mot comme une pierre
Une opération qui, jadis, se pratiquait...
Un acte si brutal que l'âme en disparaît.
Je frissonne encore de ce mot menaçant,
Qui glace ma mémoire et trouble le présent.
Le petit chien, l'air excédé par ce voile de mystère.
Vous en avez trop dit... ou bien pas assez!
Si vous ne parlez pas, nous sombrerons tous, lassés.
L'âne, avec un soupçon d'ironie, presque rêveur secoue la tête avec une ironie légère, fixant l'horizon brumeux où le volcan sommeille encore.
Vous devriez lire Hugo, mon cher compagnon.
Ses mots traversent l'ombre et brisent les prisons.
Il parle des abîmes où l'homme s'abandonne,
Et des cieux où l'esprit en pleine lumière pardonne.
Le petit chien, tournant autour de l'âne, insistant
Je vous en prie... dites-nous tout ce qu'il refuse.
Sa langue vacille et son silence feint nous abuse.
Avant qu'il ne devienne un maître oppressant,
Avant qu'il n'ait subi ce changement troublant.
Le petit chien, exigeant, les oreilles dressées
Quel changement? Expliquez-vous sans détour.
Parlez, car le mystère s'épaissit chaque jour.
Le Colonel détourne son visage de tissu, une ombre invisible semblant peser sur lui. Il parle, mais à voix basse, comme s'il craignait d'être entendu, tremblant, dans un murmure à peine audible
Avant qu'il n'ait subi ce changement troublant.
Le petit chien, exigeant, les oreilles dressées
Quel changement? Expliquez-vous sans détour.
Parlez, car le mystère s'épaissit chaque jour.
Le Colonel détourne son visage de tissu, une ombre invisible semblant peser sur lui. Il parle, mais à voix basse, comme s'il craignait d'être entendu, tremblant, dans un murmure à peine audible
Une opération qui, jadis, se pratiquait...
Un acte si brutal que l'âme en disparaît.
Je frissonne encore de ce mot menaçant,
Qui glace ma mémoire et trouble le présent.
Le petit chien, l'air excédé par ce voile de mystère.
Vous en avez trop dit... ou bien pas assez!
Si vous ne parlez pas, nous sombrerons tous, lassés.
L'âne, avec un soupçon d'ironie, presque rêveur secoue la tête avec une ironie légère, fixant l'horizon brumeux où le volcan sommeille encore.
Vous devriez lire Hugo, mon cher compagnon.
Ses mots traversent l'ombre et brisent les prisons.
Il parle des abîmes où l'homme s'abandonne,
Et des cieux où l'esprit en pleine lumière pardonne.
Le petit chien, tournant autour de l'âne, insistant
Je vous en prie... dites-nous tout ce qu'il refuse.
Sa langue vacille et son silence feint nous abuse.
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