« Je pleure sur ces pages imparfaites, mais les générations futures, si jamais elles les lisent, seront plus sensibles à mes larmes qu'elles ne le seraient à leur perfection - si je pouvais la réaliser-car elle m'empêcherait de pleurer, et par conséquent m'empêcherait même d'écrire. Ce qui est parfait ne se manifeste pas.»
Fernando Pessoa
– Croyez-vous qu’un jour nous pourrions sortir de ces images qui nous enferment?
– Cessez donc de pleurer, cela manque de classe et nuit à notre image… mais plus que tout cela, cela fait courir le risque d’une inflation de sentiments…
– D’abord je ne pleure point. Je constate… et j’interroge… Ensuite, si j’en crois notre maître, le risque est bien minime…
– C’est ce qui nous manque qui nous maintient…
– Alors rassurez-vous, nous nous maintenons!
– Que voulez-vous dire?
– Nous sommes de moins en moins vu…
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