vendredi 15 décembre 2023

Oubli

 



Suite de la prremière réflexion à propos du compte rendu de la vingtième  séance
 consacrée à M. Don Carotte 

Je chercherai ici simplement à résister du mieux que je peux à modifier ou à cacher le fait indéniable que ce qui s’est passé entre Platon le Petit, chien de son état et chien compagnon de Don Carotte, n’est point du domaine habituel… J’insiste d’autant plus, même un peu lourdement, par respect de la vérité … qu’en d’autres circonstances ce récit m’aurait fait… soit se soulever les sourcils et fait sourire assez largement ou soit faire une large grimace… Il est déjà remarquable… et remarqué que l’oubli… ou l’effacement de Don Carotte eut dû être le premier sujet de cette réflexion. S’il ne l’est pas maintenant, c’est pour une raison simple: je ne puis tout dire dans le même temps. J’y reviendrai par la force des choses
Venons en au cœur du sujet. Je ne sais comment le dire sans gêne… je l’avoue, mais, c’est un fait, j’ai constaté très vite, juste après qu’il m’eut sauté sur les genoux et que je lui eu distribué quelques caresses comme il est en vigueur dans ce type de situation, que je le comprenais sans mot dire… En même temps Don Carotte, aujourd'hui je le sais, était là et il jouait un rôle que je soupçonnais nullement. Et c’est là que commence la véritable ambiguïté. Je sais qu’aucun mot n’a été prononcé par Platon le Petit… et pour cause… mais je sais aussi que j’entendais une voix… Elle me parlait et il y avait une exacte simultanéité entre ce qu’exprimait le chien et les mots que j’entendais parfaitement. Je sais pertinemment que, professionnellement, j’eus dû prendre de la distance… Je ne le fis point… Enfin… peut être pas assez.


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