samedi 2 juin 2018

À chacun sa façon




Si l'on s'en réfère à la logique, il va être bien difficile de comprendre ce que vient faire ici cette illustration tirée des cahiers rouges et plus précisément du troisième rapport de Don Carotte. C'est là un des moments essentiels de la pensée de Don Carotte:

– Il n'y a aucun doute possible, l'acte de lire est d'abord et essentiellement l'acte de voir... Bien avant celui de penser... Cela nécessite le fait de se mettre en mouvement...

Afin d'offrir au lecteur le récit de la vie tumultueuse de Don Carotte, nous avons multiplié autant que possible les points de vue donnant sur cette histoire. En premier lieu, elle paraît rapportée par les propres écrits de Don Carotte, ceux de l'enfant Lune, qui le premier eut entre les mains les fameux cahiers rouges et noirs, celui de Pinocchio l'Autre ainsi que ceux des perroquets ou de tant d'autres encore que vous connaîtrez plus tard, aussi différents qu'ils puissent être, se veulent aussi honnêtes que possible. Malheureusement, comme chacun peut le savoir... si les points de vue diffèrent, les faits restent... enfin... c'est ce que l'on dit... parce que des faits il ne reste rien, si ce n'est, justement leur récit...

Si ces récits se concentrent sur les éléments nécessaires pour une connaissance des faits essentiels et quelques réflexions pour les analyser, ils ne cherchent nullement à imposer une interprétation. on pourrait même dire le contraire... Nous savons cependant que le regard de l'historien ou du sociologue peut se révéler, volontairement ou non, "subversif", particulièrement lorsqu'il se porte sur un phénomène tel qu'une "révélation" qu'il tente de restituer dans son contexte. Ainsi donc, avant de publier ce texte, nous avons donc, par honnêteté et dans le secret espoir que pourrions obtenir des détails encore inconnus, tenté d'en envoyer la première version à Don Carotte lui-même, afin de lui permettre de nous faire part de ses remarques... Comme vous pouvez l'imaginez la réponse que nous avons reçue n'a pas été celle que nous imaginions...

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