« Mais que ne dit-on, dans ces réceptions! Parfois, un bon mot. Parfois une vraie information. Le plus souvent, on est en montre, on affiche le sourire convenable, on prend soin de ne jamais paraître seul, quitte à s’empresser auprès d’un raseur, quitte à le lâcher dès qu’on aura trouvé compagnie plus brillante. On ne pense à rien. On s’efforce de ne pas boire, car alors on parlerait trop. »
François Régis Bastide, L’homme au désir d’amour lointain, Gallimard
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