« On peut enfin le dire: il a eu une heureuse et longue vie, au sens précisément limité et pâle que revêt le mot heureuse lorsqu'il s'agit d'une vie longue; mais en la parcourant comme si je l'avais vécue moi-même, je suis persuadé qu'elle mérite d'être dite heureuse. Dans la vieillesse, il n'a pas connu les ébahissements de l'idiotie; le souvenir, l'activité, l'intérêt véritable pour les autres, pour le vaste monde, l'accompagnaient.»
Guido Ceronnetti, Petit enfer de Turin, fario
Deux-cents douzième rapport de Don Carotte
Extrait du Grand Cahier Noir
Il n'est point d'exceptions à certaines règles. Les divergences dans le récit, nous l'avons dit... peuvent... en certains cas... produire des soubresauts, à première vue incohérents, mais qui ne sont que l'expression d'une vitalité dont nous peinons à suivre l'évolution ce qui fait que nous le classons parmi ce que nous nommons incohérence.
– L'incohérence serait donc, si je vous ai bien suivi, une incapacité qui serait issue de celui qui observe et non de la chose observée?
– C'est en partie cela...
– En partie... et le reste?
– La même chose... mais inversée... La variété des causes possibles ne s'arrête pas au dualisme...
Pour une raison bien simple, le dialogue entre le Professeur Bienveillant et le Cap'tain est purement hypothétique. Cette raison provient du fait que le professeur, durement secoué par le Cap'tain s'est réfugié dans son monde intérieur. Ce qui eu pour conséquence que le Cap'tain, lui aussi, suivit le même chemin. Et pourtant, comme l'on peut imaginer, il n’arrivât point au même endroit, bien que cet endroit soit semblable, dans son fonctionnement, à celui du Professeur. Mais...
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