"La nature, l'art par lequel Dieu a fait le monde et le gouverne, est si bien imitée par l’art de l'homme, en ceci comme en de nombreuses autres choses, que cet art peut fabriquer un animal artificiel. Car, étant donné que la vie n'est rien d'autre qu'un mouvement de membres, dont le commencement est en quelque partie principale intérieure, pourquoi ne pourrions-nous pas dire que tous les automates (des engins qui se meuvent eux-mêmes, par des ressorts et des roues, comme une montre ont une vie artificielle? Car qu'est-ce que le cœur, sinon un ressort, les nerfs, sinon de nombreux fils, et les jointures, sinon autant de nombreuses roues qui donnent du mouvement au corps entier, comme cela a été voulu par l'artisan. L'art va encore plus loin, imitant cet ouvrage raisonnable et le plus excellent de la Nature, l'homme."
Thomas Hobbes, Le Léviathan 1651

Depuis bien longtemps, tout est accompli…
Cela se passait du temps où j’écoutais de la musique, pendant l’un des moments qui
m’intriguaient le plus dans «La Passion selon saint Jean» de Bach... et cela se déroule encore...Il est des pensées que l'on ne devrait point partager. Parler à des gens trop fiers, trop modestes... moins souvent, qui, fréquemment, se cachent, dissimulent ou du moins se masquent pour que l'on ne les voient pas tels qu'ils sont, se révèle chose fatigante...
– Sans sombrer dans le manichéisme, il me semble que le conflit métaphysique est insoluble dans le sirop...
Que faire lorsque certaines pensées que l'on nous fait partager, deviennent nôtres, au point que la distance entre nous et eux se met lentement, irrémédiablement, à disparaitre... C'est alors que l’imitation, discrètement fait son œuvre...
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