– Sommes-nous capable de tenir nos promesses?
– Au non de quoi le ferions-nous?
– Il faut d'abord se rendre comptes que lorsque l'on parle de promesse il faille séparer celles que l'on nous fait de celles que nous faisons nous-même...
– Celles que nous faisons de celles qu’on nous fait?
– C'est cela. Dans le cas d'une image...
– Une image n'est pas une promesse.
– Une image et ce qu’elle dit ou...
– Ou?
– ... ou ce dont elle parle...
– Mais les images ne parlent point...
– Vous êtes-vous déjà demandé ce que représenterait une image sans le commentaire qui vient avec?
– Qu'est-ce qui vient avec?
– Les mots qu'elle suscite et sans lesquels une image n'est un objet... du papier... enfin... un support sur lequel se tiennent des matières colorées qui forment, à leur insu, une espèce d'ordre dans lequel l'esprit va lire ou entendre...
– ... ce qu’elle suscite comme parole...
– C'est cela...
– En cela l'image tient sa promesse...
– Disons que dans ce cas, pas si fréquent, une grande partie a été tenue. Le miracle de cette sorte d’image est constitué par le fait que ce qui a été continue d’être. Je fais ici référence à l’interrogation qui est dans cette image et qui continue de demander aujourd’hui, comme si le temps était révolu, comme si le temps ne s’était pas écoulé, alors même que des dizaines d’années sont passées…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire