mardi 4 septembre 2018

(4-9-18) En fin de conte


« L'or perd annuellement par le frottement un quatorze centième de son volume; c'est ce qu'on nomme le frai; d'où il suit que, sur quatorze cent millions d'or circulant par toute la terre, il s'en perd tous les ans un million. Ce million d'or s'en va en poussière, s'envole, flotte, est atome, devient respirable, charge, dose, leste et appesantit les consciences, et s'amalgame avec l'âme des riches qu'il rend superbes et avec l'âme des pauvres qu'il rend farouches.»

L'homme qui rit, Victor Hugo


– Tout le monde croit savoir ce qu'est un rêve... se dit l'enfant Lune. Le rêve serait cette autre réalité qui existerait au gré de l'imagination de chacun. Une réalité qui n'en serait pas une... en quelque sorte... Une réalité qui, au fil des ans, des commencements, des recommencements et des fins, perd peu à peu de sa substance. C'est ce qui fait que, en fin de conte, chacun se raccroche à ce qu'il peut... C’est-à-dire au peu qui lui reste...

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