– Saviez-vous que j'ai inventé un nouveau mot?
– Ce n'est pas possible!
– C'est mon maître qui me l'a dit!
– Et quel est-il?
– Il est dérivé du cordon...
– Qu’est-ce que le cordon?
– Gloriole utilitaire ou faste décadence, tout est bon dans le cordon.
– Cela ne me dit pas vraiment ce que c'est...
– C'est un germe... ce qui est à l’origine du cordonnisme...
– Ça ne me dit rien... Est-ce là le mot que vous auriez inventé?
– C'est cela.
– Je vous ferai remarquer, au passage, qu'il ne s'agit nullement d'une invention... Tout au plus une erreur... ou mieux: une sorte d'adaptation..! Mais revenez au mot cordon et à ce qu'il est censé désigner.
– Le cordon, brillant ou voyant, n’est rien d’autre qu’une enflure de l’égo qui a trouvé sa forme. Elle pousse, s'adapte et s'accorde au gré de ceux qu’elles flattent.
– Est-ce que c'est une maladie?
– Pour certains...
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